Le piano et Axel Lenarduzzi, c’est une relation qui a connu une première apothéose, en appelant d’autres : l’aboutissement de ses études dans la ville mythique de Rome, couronnée par le « Diplôme supérieur de perfectionnement à l’unanimité » de la prestigieuse «Académie nationale supérieure "Santa Cecilia ». Diplôme obtenu dans la classe de Sergio Perticaroli.
La rencontre avec le maestro aura eu lieu lors du festival de Salzburg, et elle achèvera son apprentissage de l’instrument, ouvrira sa vision artistique du piano, et de la vie de concertiste.
Car pour lui, la pratique du piano, la vie du musicien, le statut d’interprète, ont toujours été l’occasion d’une ouverture spirituelle, d’une découverte de soi-même, et de l’humain en général. Parce que jouer pour un public, implique une dimension humaniste, parce qu’interpréter, chercher la vérité, et l’écho d’une œuvre en soi, c’est aussi une découverte et un travail sur sa propre personnalité. Ainsi, à côté de son parcours pianistique, il a nourri des affections littéraires et philosophiques, qui au gré du temps et des exemples, se nommeront, Nikos Kazantzakis, Herman Hesse, Fédor Dostoïevski, un penseur comme Jean-Yves Le loup, et bien d’autres…
Avant le final romain, son apprentissage musical commence au conservatoire d’Asnières sous la direction de Christian Manen, où il finira tous les cycles d’études brillamment.
Viennent ensuite le Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt avec Geneviève Ibanez., les Conservatoires Nationaux de Région de Montpellier, avec Patrick Zygmanovski, et de Paris avec Jean-Marie Cottet.
Durant cette période, il aura aussi l’occasion de participer des masters class avec Pascal Devoyon et de travailler avec le pianiste Géry Moutier à l’Académie Internationale du Moulin d’Andé.
C’est alors qu’il est présenté à Bruno Rigutto. Auprès de lui, il se perfectionne intensivement quelques années, avant de rencontrer au Festival de Novarra, Jean-Claude Vanden Eynden.
Il intègre alors la classe de ce dernier au « Conservatoire Royal de Bruxelles », où il obtiendra le premier prix de piano, et les premiers prix d’histoire de la musique, harmonie, musique de chambre et analyse.
Dans le même temps il commence à suivre l’enseignement de Sergio Perticaroli à la Schola Cantorum de Paris, avant de partir retrouver ses origines à Rome.
Pendant sa période Italienne, il aura l’occasion de jouer et travailler dans les masters-class « Rodi Garganico », de séjourner à la Villa Medici Giulini et de faire la connaissance du compositeur Davide Liani.
Son désir d’échanges, de se confronter à différentes conceptions de l’interprétation, le poussent à se perfectionner auprès des pianistes Jean Marc Luisada, Elena Rozanova, et de jouer avec le violoniste Svetlin Roussev. Il aura aussi l'occasion de collaborer avec l'atelier lyrique de Normandie dirigé par Philippe Hui, ainsi qu’avec des chanteuses lyriques dans les répertoires de mélodies françaises et allemandes. C’est à cette période qu’il bénéficiera des conseils de Noël Lee.
Sa curiosité et son étude du geste musical et corporel, l’ont amené à une pratique poussée du Tai-chi et du sport.
Lauréat des concours internationaux en Italie, France, Vignola Classica, Liszt, Naoumoff, Lyon's Club, il commence alors à se produire régulièrement, Festival Tempietto di Roma, Festival Notte Classice,…
En 2006, il est invité aux USA, et effectue une triomphale série de concerts, en Alabama, en Floride, en récital et duo avec le pianiste Robert Holm.
A cette occasion il enregistre les disques « In concert » et « Famous piano Duo ».
De retour en France, il est invité dans plusieurs festivals : « Coream » avec Svetlin Roussev, « Gorges du Tarn », « Les Week-end du Piano » à Maisons-Laffitte, », « Parc de Bel Ebat » à Avon, « Musique en Fête » d’Alsace où il recrée sur scène la grande sonate de Marie Jaëll, « Classique et Jazz »à Val-Thorens, le Festival du Château de Martigny.
En 2008, réinvitation aux USA, suite au succès de la première, une nouvelle tournée qui le mènera en Louisiane, dans le Mississipi, et autres états du Sud, il joue notamment à la Nouvelle-Orléans, pour les Trinity Concert series. Il se produit en récital, et duo avec Robert Holm, collabore aussi avec plusieurs universités américaines, « South Alabama University » et « Birmingham University » et donne un concert radiophonique en direct.
Les invitations dans les Festivals se poursuivent : « Château de Nailly », « Festival de l’abbaye de Vauluisant », Festival de Calvi, « Hulencourt Art Project », « Festival de Lagord », « Le piano dans tous ses éclats », « les musicales de l’Arbousière », « Classique et Jazz » à Val-Thorens, « Festival de l’abbaye de Talloires », « Paris Deco-off » pour la présentation du piano « haute couture ». Festival « Les Musicales d’Epernay », « PagArt Festival » dirigé par Lovro Pogorelich.
Evènements marquants :
En 2011 il enregistre l’album « Liszt Invocation », en l’honneur de ce compositeur qui le fascine depuis ses débuts de pianiste, il y effectue un voyage dans les différents styles de compositions de Liszt et ses transcriptions.
En 2012, nouvelle invitation aux USA, pour des concerts, master-class, et en tant que conférencier sur la technique pianistique dans la musique Française à l’Université d’Alabama.
En 2013, l’album Brahms « Alpha et Omega », synthèse entre les débuts du compositeur et ses dernières œuvres.
En 2015, tournée Américaine et Canadienne, en récital, master-class et conférencier sur la musique russe.
En 2016, invitation au prestigieux Festival de Verbier, pour un atelier « musique et cerveau ».
Dans ses prochains projets se trouvent, entre autres concerts et invitations, la création d’un nouveau duo piano-violon.
En 2018 retour en Amérique du Nord, pour une tournée aux Usa et au Canada.
Pour le futur, un nouvel enregistrement est en préparation, et une nouvelle tournée américaine en
2022, avec l’œuvre de Franz Liszt en point central, tournée de concerts, cours de maître et conférences.
En parallèle à sa vie artistique Axel Lenarduzzi est professeur de piano au conservatoire de Paris "Claude Debussy"